Savannah, GA

Le sud...

Une dizaine d'heures de route sur la I-95, oui, oui, celle-là même que nous prenions à New York pour monter à Boston ou descendre vers Washington. Cap vers le sud, direction Savannah, la ville aux arbres qui pleurent.

Mais avant il nous faut traverser la Virginie où certaines villes portent des noms de cigarette… Au loin, des champs de coton...

Les Caroline du Nord et du Sud défilent derrières les fenêtres de la voiture et enfin nous arrivons en Géorgie !

Accueil de qualité et personnalisé dans un bed & breakfast fantastique ! Une aubaine que j'ai trouvée la veille du départ et qui nous a mis en route au moment où le découragement pointait… L'espoir est toujours permis !

Joliment meublé le B&B… Les pistoleros de Fred Remington

Rythme calme dans une ville tranquille. Petits cafés alternatifs et sympas dus à la présence des étudiants du Savannah College of Art and Design.

Visite chez un antiquaire qui possède une vraie caverne d'Ali Baba ! Du bazar sur quatre niveaux dans une maison qui a de beaux restes...

Chez Alex Raskin l'antiquaire

Nous empruntons le ferry sur une petite tranche de la Savannah qui est aussi la rivière locale et qui marque la frontière entre la Caroline du Sud et la Géorgie. Tout est gris, l'eau, les nuages… atmosphère étrange et nostalgique.

Sur la Savannah.

La bourse du coton

Le lendemain, le beau temps ranime la folie des couleurs. Tout change d'aspect.

Les squares qui parsèment la ville sont plantés de vieux arbres inconnus qui nous intriguent. Ce sont des "live oaks" ou "quercus virginiana" aux feuilles simples, oblongues, lisses, brillantes et persistantes. Ce type de chêne est l'habitat de prédilection de la mousse espagnole, verte au printemps et grisonnante à l'automne, qui lui donne un effet de chevelure tombante ou de pleurs selon l'humeur du passant...

Maison typique et hibiscus jaune

Forsyth Park

Oui, c'est sûr, on est ailleurs...

Anne